Publié dans Société

Préservation des vies dans les CSB - Des kits solaires pour des accouchements sécurisés !

Publié le mercredi, 18 décembre 2024

« Imaginez des mères en train d’accoucher à la lumière d’un smartphone ou d’une bougie… Il s’agit d’une réalité dans certains centres de santé de base (CSB), surtout en milieu rural ». Patrick Pisal-Hamida, administrateur directeur général de Yas Madagascar, l’a affirmé hier. Ngoy Kishimba, représentant adjoint de l’UNFPA, confirme ce fait en racontant l’histoire d’une femme qui venait pour accoucher dans un CSB dans la partie Nord de l’île, en pleine saison cyclonique. Avec le délestage, la sage-femme a dû s’assurer de l’accouchement avec la lumière du smartphone.

Bref, de nombreux CSB II fonctionnent dans des conditions difficiles, notamment en raison des délestages fréquents et du manque de matériels adaptés. Mais cette époque sera bientôt révolue grâce au partenariat entre Yas Madagascar et l’UNFPA. Ils proposent des solutions concrètes face aux défis, à savoir l’octroi de 300 kits solaires « Mbalik Home » pour les CSB. Chaque kit se compose de 4 lampes tubulaires, 1 détecteur de mouvement, 1 boîtier de contrôle avec port USB et câble de recharge, un panneau solaire de 15W ainsi que divers accessoires adaptés aux besoins des centres.

Dans un premier temps, la distribution se fera dans 7 Régions à savoir SAVA, Atsimo Andrefana, Androy, Anosy, Vatovavy, Fitovinany et Analamanga. 216 CSB y recevront les kits en 2025, suivis de 100 en 2026. Outre la distribution, l’UNFPA fera le suivi pour s’assurer que les femmes puissent accoucher dans de meilleures conditions. Pour sa part, 

Yas Madagascar à travers l’équipe Mbalik prendra en charge l’installation des équipements et la formation du personnel des CSB II, pour garantir une utilisation optimale des kits solaires. D’ailleurs, le partenariat entre les 2 parties permettra d’assurer les accouchements dans des conditions dignes et sécurisées, tout en minimisant les risques pour les mères et les nouveau-nés. Dans une vision plus large, ce projet vise à réduire la mortalité maternelle et à préserver des vies dans les CSB.

 

P.R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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